Lappset investit dans des chariots élévateurs électriques et compense les émissions des chariots élévateurs diesel
Depuis 2017, Lappset utilise des chariots élévateurs électriques dans son usine pour ses activités intérieures et extérieures. À l'automne 2023, l'usine de Rovaniemi utilisait déjà huit chariots élévateurs électriques de taille moyenne. Ces chariots élévateurs ont été fabriqués par une usine finlandaise à Järvenpää. Les chariots élévateurs électriques ne rejettent pas d'émissions à l'intérieur et sont donc sans danger sur ce plan, non seulement pour l'environnement mais aussi pour le personnel.
Malgré l’image de choix écologique qu’ils renvoient, les chariots élévateurs électriques produisent également des émissions, par exemple lors de l'extraction des minéraux utilisés dans la fabrication des batteries et lors de l'usinage de diverses pièces métalliques. Il n'est donc pas opportun de basculer simultanément toute la flotte de chariots élévateurs en service du diesel à l'électrique. Cela signifie que certains des chariots élévateurs utilisés par Lappset fonctionnent encore au diesel. C'est pourquoi le partenaire de Lappset pour les chariots élévateurs, JKT-Vuokratrukit, a étudié la possibilité de compenser les émissions dans la mesure où elles sont générées.
La compensation des émissions fait l'objet d'une surveillance active
La coopération relative à la compensation des émissions est entreprise avec la société finlandaise Rakeistus Oy. Le registre des puits de carbone Hiilinielurekisteri, développé par Rakeistus, met en relation les propriétaires de forêts et les parties qui compensent leurs émissions de dioxyde de carbone.
Dans le processus de Rakeistus, les cendres volantes provenant de la combustion du bois sont transformées en un engrais forestier efficace. De cette manière, la matière première principale retourne, en quelque sorte, à la forêt pour servir de nourriture à une nouvelle génération de matière première principale. L'utilisation d'engrais à base de cendres pour accélérer la croissance dans les forêts finlandaises a été étudiée par le Natural Resources Institute Finland (Luke) et son prédécesseur Metla depuis les années 1930.
Rakeistus Oy a obtenu un certificat ISO-14064-2, qui exige de mesurer la réalisation effective de la fixation du carbone.
Les défis sont identifiés et résolus ensemble
« Les caristes compétents maîtrisent la conduite économique. En général, les émissions générées dans ce contexte restent aussi faibles que possible », explique Kimmo Törmänen, entrepreneur chez JKT-Vuokratrukit.
Chaque fois qu'un nouveau chariot élévateur entre dans l'usine, une formation est dispensée aux opérateurs. La technologie permet également d'adopter un style de conduite de plus en plus respectueux de l'environnement. Lorsqu’il tourne la clé de contact, l'opérateur peut choisir son mode de conduite : mode éco ou pro, par exemple. Des compétences professionnelles sont également nécessaires pour évaluer le mode de conduite le mieux adapté.
« Trouver un caoutchouc adapté au climat nordiques pour les pneus des chariots élévateurs fut un défi intéressant, que Lappset et moi-même avons relevé. Il en est finalement ressorti un pneu laminé ressemblant à un pneu de camion. Il assure le frottement le plus optimal et améliore ainsi la sécurité au travail », explique Kimmo.
Pour en savoir plus sur la compensation des émissions des chariots élévateurs diesel utilisés par Lappset, cliquez ici. (en anglais)
Qu'entend-on par compensation ?
La compensation des émissions signifie l’annulation des émissions de dioxyde de carbone générées par les entreprises. La compensation se fait par le biais d'un projet de réduction, de fixation ou de suppression des émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Cependant, il existe un risque d’effet d’écoblanchiment lors de la communication sur la compensation. Les détracteurs de la compensation se demandent s'il ne s'agit pas simplement de chercher à gagner de l'argent. Une organisation qui souhaite s’inscrire dans une démarche de durabilité s'efforce avant tout de réduire les émissions générées par ses activités. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'intervient la compensation.
En poursuivant ses activités comme auparavant mais en compensant les émissions, l'organisation ne peut pas se laver les mains de sa responsabilité environnementale.
